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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:27

Magnifique ! C’est le mot qui me vient quand  il s’agit de parler de l’échange par signes avec notre fille.

 

J’avais déjà rédigé un premier article sur le sujet alors que notre fille avait 12 mois : " Signe avec moi "

 

A cet âge, elle a commencé à imiter les signes que l’on faisait, sans toutefois les replacer dans leur contexte.

 

Puis petit à petit, très discrètement, elle a glissé des signes à son initiative pour exprimer soit un besoin (téter, caca, manger, boire, sommeil), soit un ressenti (chaud, froid), soit une envie (fromage, bain, musique, crème), soit pour décrire son environnement (oiseau, pluie, petite fille), soit pour interpeler (papa, au revoir), soit enfin pour exprimer ses émotions (pleur, triste, content)…


A présent elle a 17 mois et elle signe beaucoup ! Elle utilise pas loin de 40 signes et nous parents, approchons les 120 signes.


Mais bien loin de nous la compétition et l’idée d’en faire un petit singe savant !


Au début, notre entourage n’a pas forcément bien compris cette idée de signer avec un tout petit. Ils se sont demandés pourquoi signer alors qu’elle entend, pourquoi signer alors que nous n’avions jamais pratiqué la LSF (langue des signes française), pourquoi signer alors qu’elle saura bientôt parler. Ils se sont également demandés s’il n’y avait pas un risque de ralentissement de l’acquisition du langage.


Autant de questions auxquelles nous ne savions pas forcément répondre avec précision, mais qui sont maintenant évacuées au profit de la qualité des échanges qui se nouent au fil des mois…


Nous observons en effet combien les signes permettent à notre fille de réduire ses frustrations. En tant que parents nous avons l’impression de la prendre pleinement en considération, puisqu’elle peut s’exprimer. Nous l’interrogeons donc en sachant qu’elle est en mesure de répondre.


D’ailleurs à la crèche, alors même que le personnel ne pratique pas le langage signé pour les petits, ils trouvent bien pratique de savoir quand notre enfant souhaite dormir, manger, boire et qu’elle indique qu’elle est en train de faire caca. Ils ont intégré ces 4 signes presque sans s’en apercevoir.


A la maison, nous veillons à toujours accompagner le signe d’un mot, voir d’une image pour que les trois types de communication visuelle, auditive et kinesthésique soient en œuvre.


La nuance que nous apportons à l’apprentissage des signes par un petit enfant, est le manque de précision dont il est capable à cet âge et qui rend floue voir impossible la pratique de certains signes. Pour exemple, notre fille dit de la même façon « téter », « oiseau » et « canard ». C’est donc à nous de replacer dans le contexte. Autre exemple, elle signe de façon presque identique « tortue » et « fromage ».


Nous ne pensons pas aller bien plus loin dans l’apprentissage de la langue signée pour les bébés, puisque notre fille commence l’apprentissage du langage parlé. Nous essayerons de maintenir les signes acquis.


Pour être exact sur les termes, ce que nous pratiquons ne s’appelle pas la Langue Française des Signes (LSF). Nous n’avons intégré en effet aucune syntaxe et autre construction grammaticale propre à cette langue, voir nous avons « aménager » certains signes à notre convenance. Il nous faudrait approfondir bien plus pour prétendre parler la LSF. Or ce n’est pas notre objectif aujourd’hui, mais ça ne nous empêche pas de beaucoup apprécier ce détour vers une forme de communication que nous ne connaissions pas !


Quant à l’apprentissage des signes, nous n’avons pas suivi d’ateliers mais nous consultons très régulièrement l’ouvrage suivant :  MONICA COMPANYS, BOUHIER-CHARLES Nathanaëlle, Signe avec moi – la langue gestuelle des sourds à la portée de tous les bébés, Edition Monica Companys, 2005, 120p, ISBN 2464 2-912998-22-0 

 

9782912998224

 

Nous complétons notre apprentissage par un site internet bien pratique http://www.sematos.eu/lsf.html à ceci près que le signeur pourrait parfois un peu sourire ;)


Il existe des ateliers pour apprendre de façon plus interactive. L’intérêt que j’y vois est l’assiduité, la précision des signes (ce qui n’est pas toujours facile lorsqu’on est face à un livre) et surtout l’apprentissage de comptines qui peut permettre de jouer tout en apprenant. L’association, dont j’ai entendu parler sur lyon est la suivante : http://www.mafamillecommeunique.org/

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 23:01

Je viens de terminer la lecture d’un livre qui m’a permis d’avancer sur la question : Comment faire pour mieux communiquer avec son enfant, pour ne pas rentrer en conflit, pour l’amener à coopérer, pour valoriser son auto-estime… bref ressortir gagnant-gagnant !


Ce n’est précisé à aucun moment dans l’ouvrage, mais la démarche et les outils décrits sont ceux de la communication non-violente qui se base sur l’analyse des émotions interpersonnelles dans la vie quotidienne. Apparemment, ce sont aussi les principes énoncés par le psychologue Haim Ginott. Je n’ai pas creusé.


Références du livre : Adele FABER, Elaine MAZLISH, Parler pour que les enfants écoutent, Ecouter pour que les enfants parlent, editions Relations plus Canada.

 

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Alors je vais être très directe sur la forme de ce livre : j’ai détesté ! D’une part la traduction est très mauvaise, d’autre part les paragraphes sont juxtaposés sans transition…  mais surtout il s’agit d’un pur copier-coller d’ateliers de coaching. C’est à dire qu’il y a des lignes blanches réservées au lecteur pour le laisser penser librement… puis en conclusion on nous dit ce qu’il doit en penser… je ne supporte pas cette directivité. Enfin, je trouve que la conclusion manque énormément d’humilité…


Passé cet énervement, le livre est excellent sur le fond !!! Je ressorts en effet de cette lecture avec de vrais outils pour mieux communiquer avec ma fille dans des situations banales du quotidien.

 

Beaucoup d’exemples sont donnés, ce qui permet de retrouver son propre cas de figure. Les conseils sont toujours accompagnés d'un contre-exemple : « voici ce qu’il faut éviter et voici comment le faire au mieux » Tout est très didactique, illustré de petites bandes dessinées et de fiches récapitulatives. Et ça se lit très vite et très facilement.

 

Au sein de notre famille, nous suivons plus ou moins ces principes depuis quelques mois vis à vis de notre fille. Elle a aujourd'hui 16 mois et nous tâtonnons : "comment accueillir ses sentiments (tristesse, douleur, fierté, joie...), comment dire non, comment entendre ses frustrations..." C'est un apprentissage de tous les jours pour nous parents. Ce qui est sur c'est que grâce à cette approche, nous avons le sentiment d'être à son écoute tout en posant des limites nécessaires à sa construction... affaire à suivre !


Sans re-écrire le livre, voici les pistes de solutions qui sont données :


Comment faire pour accueillir les sentiments de l’enfant ?

  • Vous pouvez écouter en silence et avec attention
  • Vous pouvez accueillir leurs sentiments à l’aide d’un mot : « hum », « je vois »…
  • Vous pouvez nommer le sentiment : « tu sembles en colère »
  • Vous pouvez utiliser l’imaginaire pour leur offrir ce qu’ils souhaitent : « j’aimerais pouvoir t’offrir une banane pour toi toute seule et tout de suite »
  • On peut accueillir tous les sentiments, mais on doit limiter certaines actions : « je vois combien tu es fâché contre ton frère. Dis lui avec des mots, pas avec les poings. »

 

Comment faire pour susciter la coopération de l’enfant ?

  • Décrivez ce que vous voyez ou décrivez le problème : « il y a une serviette humide sur le lit »
  • Donnez des renseignements : « la serviette mouille la couverture »
  • Dites le en un mot : « la serviette »
  • Décrivez ce que vous ressentez : « je n’aime pas dormir dans un lit humide"
  • Ecrivez une note « s’il te plait, replace-moi ici pour que je puisse sécher. Merci ! Ta serviette.

 

Comment faire pour remplacer la punition ?

  • Indiquez à l’enfant comment se rendre utile : "ça nous rendrait service si tu pouvais choisir trois gros citrons sur l’étalage "
  • Exprimez votre désaccord / vos sentiments avec vigueur sans attaquer la personnalité de l’enfant : « je n’aime pas ce qui se passe. Ca dérange les clients dans le magasin dquand les enfants courent dans les allées. » ou encore « je suis inquiète quand tu rentres tard »
  • Exprimez vos attentes : « je m’attends à ce que l'on me rapporte les outils que l’on m’a empruntés »
  • Montrez à l’enfant comment redresser la situation : « Cette scie a maintenant grand besoin d’un peu de laine d’acier et de beaucoup d’huile de coude »
  • Offrez un choix à l’enfant : « tu ne cours pas. Par contre, tu peux t’asseoir dans la poussette ou marcher à côté »
  • Passez à l’action : l’enfant demande : « pourquoi le cadenas sur la boîte à outils ? Le parent répond : « Dis moi pourquoi. »
  • Laissez l’enfant subir les conséquences de son comportement : l’enfant dit « je viens avec toi faire des courses ». Le parent : « pas aujourd’hui ». L’enfant : « pourquoi ? » Le parent : « dis-moi pourquoi, toi ». L’enfant : « parce que j’ai couru dans le magasin la dernière fois ? » Le parent : « c’est ça »…

 

Comment faire pour résoudre un problème ?

  • Parlez des sentiments et des besoins de l’enfant : « je me disais que c’est probablement difficile de quitter tes amis quand vous passez du bon temps»
  • Parlez de vos propres sentiments : « mais je suis inquiète quand tu rentres tard »
  • Faire ensemble un remue-méninges pour trouver une solution mutuellement acceptable : « mettons nos idées ensemble. Voyons si nous pouvons trouver une solution qui conviendra à chacun de nous deux »
  • Ecrire toutes les solutions sans les évaluer
  • Choisir avec l'enfant les suggestions que vous aimez, celles que vous n’aimez pas et celles auxquelles vous prévoyez de donner une suite

 

Comment faire pour encourager l’autonomie ?

  • Offrez des choix : « souhaites-tu porter ton pantalon gris ou ton pantalon rouge aujourd’hui ? »
  • Montrez à l’enfant que vous respectez ses efforts, même s'il a des difficultés : « c’est parfois difficile d’additionner des fractions et de trouver le dénominateur commun »
  • Ne posez pas trop de question : exemple : plutôt que de l'assomer de questions au retour de l'école, plutôt lui dire : « bienvenue chez toi, ca me fait plaisir de te revoir mon fils »
  • Ne vous pressez pas de répondre aux questions : « c’est une question intéressante. Qu’en penses-tu ? »
  • Encouragez l’enfant à utiliser des ressources extérieures au foyer : « que penses-tu d’aller demander au bibliothécaire s’il existe un livre sur le sujet ? »
  • Ne supprimez pas l’espoir, même si le projet de l'enfant semble hors de portée  : « alors tu veux essayer un rôle principal dans la pièce de théâtre ? Raconte moi un peu »

 

Comment faire pour remplacer le non ?

  • Donnez des renseignements (en écartant le non) : à la question « je peux aller chez Paul maintenant ?» Ne pas répondre "non", mais plutôt « on mange dans 5 minutes »
  • Accueillez les sentiments : « j’entends qu’il est difficile pour toi de quitter le parc de jeux »
  • Décrivez le problème : « je ne peux pas t’aider car je suis en train de travailler »
  • Remplacez non par oui : à la question « je peux aller jouer ? » répondre « oui bien sur tout de suite après le repas
  • Donnez vous le temps de réfléchir : « je veux aller chez paul » répondre « laisse moi y penser »

 

Comment faire pour valoriser l’estime de soi de l’enfant ?

  • Décrivez ce que vous voyez : « je vois un plancher propre, un lit sans un seul pli et des livres rangés sur l’étagère. »
  • Décrivrez ce que vous ressentez : « c’est un véritable plaisir d’entrer dans cette chambre »
  • Résumez en peu de mots le comportement digne de compliments : « c’est ce que j’appelle de la persévérance ».

 

Comment faire pour aider l’enfant à se dégager des rôles qui les empêchent de s’épanouir ?

  • Recherchez les occasions de lui présentez une nouvelle image de lui-même : « tu t’es rappelé que tu devais prendre ton sac de sport aujourd’hui, c'est ce que j’appelle être responsable »
  • Placez-le dans des situations qui lui permettent de se voir d’un œil différent : « voudrais tu prendre le tournevis et resserrer les poignées du tiroir ? »
  • Faites en sorte qu’il vous entende dire des choses positives à son sujet : « il a su attendre patiemment »
  • Donnez-vous même l’exemple du comportement que vous souhaitez lui inculquer : « c’est pénible de perdre, mais je vais quand même être bon joueur ! »
  • Soyez le coffre au trésor de ses bons coups : « je me souviens de la fois où tu as si bien réussi… »
  • Quand son comportement reflète l’ancienne image qu’il avait de lui-même, exprimez vos sentiments ou vos attentes : « je n’aime pas ça. Meme lorsque tu es très déçu, je m’attends à ce que tu sois bon perdant ».

 

Pour aller plus loin, il existe le premier tome écrit par Faber et Mazlich. Je ne l'ai pas lu, mais il serait moins pédagogique que celui-ci.


Sur Lyon, il existe depuis peu des ateliers qualifiés de "communication bienveillante" et qui se revendiquent de Faber et Mazlich - voir le site internet  http://www.mafamillecommeunique.org/ 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 22:28

Au fil du net, j'ai glané quelques adresses autour de la pédagogie Montessori :

 

Pour commencer, le site de l'association Montessori de France 

http://www.montessori-france.asso.fr/

 

Le blog d'une maman qui expérimente, crée et partage au quotidien ses outils pour l'éveil de ses deux enfants nés en 2007 et 2009. Ces articles ont le mérite d'être très concrets et illustrés. Site très souvent actualisé. Je me régale de bonnes idées...

http://aladouce.blogspot.com/

 

Le jardin de Maria est un espace de partage de documents que l'on peut télécharger très facilement. J'y ai trouvé par exemple des nomenclatures de fruits, légumes, animaux, vêtements...

http://www.le-jardin-de-maria.com/

 

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Un site anglais de vente de matériel, mais surtout d'idées ! Le matériel proposé est cher, mais il y a souvent des solutions pour détourner un objet que l'on a déjà chez soi ou en bricoler d'autres... http://www.absorbentminds.co.uk/

 

Un autre lien intérressant, qui propose du matériel. Il est en allemand. http://www.montessori-express.de

 

D'ailleurs, j'ai relevé quelques  sites pour concevoir soi-même le matériel pédagogique :

http://www.atelier-montessori.com/

http://www.fabrique-montessori.com/

http://aidalavie.blogspot.com/

 

Egalement le magazine "l'enfant et la vie" qui édite 4 numéros par an, ainsi que des cahiers thématiques. Le dernier cahier est très fait, il s'intitule : "aujourd'hui des enfants, demain des hommes".

Voici le lien : http://www.lenfantetlavie.fr/

 

Enfin, j'ai trouvé quantité de sites de parents qui pratiquent l'école à la maison, mais n'étant pas dans cette situation, je n'ai rien à apporter sur le sujet.

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 14:41

Sur la question du sommeil... pas de vraie réponse mais des tatonnements propres à chaque enfant et chaque parent. Hors de question pour nous de laisser pleurer notre enfant trop longtemps, notre idée a toujours été de l'accompagner dans le sommeil, quitte à être parfois un peu plus fermes. Dans l'ensemble notre fille est une petite dormeuse.

 

Jusqu'à l'âge de 2 mois, elle avait beaucoup de peine à s'endormir, à se lâcher dans le sommeil bref à quitter ses parents ! Cette observation faite, nous l'avons du coup très souvent portée en écharpe la journée, autant dire que le couffin a peu servi. C'était fatiguant, pas toujours évident, mais le portage a répondu à son grand besoin de proximité.

 

Nous avions observé qu'elle était assez agitée en fin de journée... au moment de ce qu'on appelle « l'heure des loups ». Un ouvrage nous a beaucoup aidés pour comprendre et accepter ses pleurs. Il s'agit en effet d'accompagner son enfant, de recevoir ses pleurs, de les accepter et non pas d'essayer de les éviter à tout prix. C'est en effet un mode d'expression pour le nourrison.

 

Voici la référence : Aletha SOLTER, Pleurs et colères des enfants et des bébés, une approche révolutionnaire, éditions Jouvence, 1999, ISBN 2-88353-169-2. Le style du livre peut surprendre, car il est rédigé dans une idée de coaching. Nous y avons quand même trouvé notre compte en cohérence avec notre approche de paternage.

 

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Une fois l'allaitement bien mis en place, c'est à dire vers 1 mois, nous avions essayé une sucette en caoutchouc naturel. Nous avions décidé de ne l'utiliser qu'à partir de 19h de façon à ce que ça ne devienne pas un usage trop courant. Mais ça n'a jamais été très appaisant pour elle, au contraire ses pleurs couvaient derrière et sortaient redoublés lorsqu'elle perdait la sucette. Nous n'avons donc pas prolongé l'expérience très longtemps. Restait donc le petit doigt, l'accompagnement et la proximité...

 

Nous lui avons beaucoup massé les pouces afin qu'elle en prenne conscience et puisse satisfaire son besoin de suscion. A l'âge de 2 mois, elle a gagné en autonomie puisqu'elle a enfin su le prendre ! Et nos nuits ont été plus apaisées !

 

Jusqu'à l'âge de 8 mois, nous avons pratiqué le cododo dans notre lit puis dans un lit mitoyen. Nous avons été très sereins par rapport à cette formule et surtout nous avons trouvé ça tellement pratique ! Pas besoin de se lever pour la tété. L'allaitement peut se faire dans un demi-sommeil, bébé et maman en position allongée, papa à côté dans le même lit.

 

Bien entendu nous avons pris quelques précautions dans notre lit : nous bordions les draps très bas. Nous couchions notre fille entre nous deux, en haut du lit et nous, parents « descendions ». Notre tête était donc à la hauteur de ses pieds. Pas de risque qu'elle soit étouffée sous les couvertures et pas de risque de rouler sur elle. De même le père avait décidé de ne plus du tout consommer d'alcool avant de se coucher dans le lit familial, car c'est un facteur de diminution nette des réflexes. Quant à moi, j'allaitais donc pas question d'alcool.

 

Précisons que nous avons un lit de 140 cm de large, donc pas très grand et que ça nous a convenu. Jusqu'à ses 4 mois, nous avions un couffin à côté du lit, dans lequel on la posait quand elle dormait vraiment bien, où lorsqu'elle se couchait avant nous.

 

Puis nous avons acheté un lit à barreaux et avons enlevé la barrière sur l'un des côtés. Le matelas du lit bébé était donc exactement à la même hauteur que notre matelas ce qui faisait une continuité. Nous n'avons pas trouvé de magasin localement pour ce type de lit en bois non traité (voir l'article :  Intérieur sain : infos et fournisseurs ). Nous l'avons donc acheté en ligne sur le site http://www.natiloo.com/lit un lit bébé évolutif Pinolino collection rêves.

 

Lorsqu'elle a eu environ 8 mois, nous avons déménagé son lit à barreaux dans sa chambre où nous avons migré tous les trois pendant quelques jours ! Nous ne voulions pas en effet que notre fille vive deux changements en un : changement de chambre et séparation des parents pour la nuit. Nous avons donc dormi quelques jours avec elle dans sa chambre. La transition s'est faite sans aucun problème.

 

Quant aux siestes, nous avons longtemps cherché une régularité, une constante horaire, mais rien ! Et puis finalement, nous avons choisi de ne pas lui imposer d'heures fixes. Encore maintenant, nous l'observons et lorsqu'elle manifeste des signes de sommeil, nous lui proposons de rejoindre son lit.La crèche adopte la même méthode, il y a donc continuité ! Autour de l'âge 1 an, nous avons traversé une période, où elle se mettait en grosse colère lorsque nous la couchions en journée, même si elle était épuisée. Sur les conseils d'un médecin, nous avons été plus fermes, en lui disant que nous fermions la porte et que nous n'allions pas revenir toutes les 5 minutes pour la rassurer, qu'il n'y avait pas le choix. Ses colères se sont tout de suite arrêtées !

 

Aujourd'hui, notre fille va avoir 14 mois. Nous n'adoptons pas d'attitudes trop catégoriques, nous choisissons toujours de pratiquer en douceur, quitte à l'accompagner dans le sommeil un peu longtemps si besoin. Les quelques seules fois où nous l'avons vraiment laisser pleurer pour une sieste, ça n'a pas du tout été concluant, voir désastreux... et comme nous ne voulons pas que son lit soit associé à de mauvais moments... 

 

Dans la journée, nous enlevons systématiquement 3 barreaux à son lit (ils sont amovibles), ce qui ouvre une petite porte. C'est donc elle qui choisit d'entrer et sortir comme elle le souhaite, elle est maintenant très prudente à la descente. Je pense que nous n'allons pas tarder à enlever toutes les barrières. C'est alors la porte de la chambre qui fera office de limite. Ca lui laissera plus de liberté et surtout ça ne cantonnera pas le sommeil à un enfermement derrière des barreaux ! La formule nous plaît bien... à tester.

 

Je souhaitais également parler des micro-réveils nocturnes qui ne sont pas toujours faciles à discerner des vrais pleurs. Ca implique de laisser un peu pleurer l'enfant afin d'entendre s'il se rendort ou non. Il est important de respecter les micro-réveils et de ne pas immédiatement aller voir l'enfant. Ils sont en effet constitutifs du sommeil de l'enfant. Il doit apprendre à se rendormir seul dans la nuit entre deux cycles de sommeil.

 

En tant que parents, il parait également important se mettre d'accord sur l'heure à laquelle on considère que les pleurs de l'enfant peuvent être liés à la faim. Vers 7 mois, notre médecin nous a dit que si notre enfant avait suffisamment dîné la veille, elle ne devait pas manger avant 5 heure du matin. Ca a donc été le rôle du papa, que de calmer notre fille lorsqu'elle n'arrivait pas à se rendormir dans la nuit. Pas question de lui donner le sein. A présent, elle a presque 14 mois et se réveille tous les matins à 6 heures du matin pour manger puis se rendort jusqu'à 7h30. Ca convient à toute la famille, donc on ne cherche pas à changer les habitudes !

 

Nous nous sommes régulièrement aidés d'un ouvrage : Marie-Joseph CHALLAMEL, Marie THIRION Le sommeil, le rêve et l'enfant, éditions Albin Michel, 2002, ISBN 2-226-13441-7

 

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Ce livre parle entre autres du ras le bol des parents qui peuvent souhaiter une pratique plus radicale pour que le bébé ou l'enfant s'endorme plus facilement ou/et ne se réveille pas systématiquement dans la nuit. A ce titre, un « programme de rééducation » est suggéré, à savoir : le premier jour, laisser pleurer 5 minutes, aller le rassurer en lui parlant depuis le pas de la porte, puis repartir, un peu plus longtemps... renouveler l'opération en espaçant la durée d'attente. Il faut alors tenir bon sur la stratégie adoptée ! De même ce livre est précieux pour comprendre les besoins de sommeil et d'accompagnement selon les âges de l'enfant... on ne pratique pas du tout pareil à 2 mois qu'à 1 ans ! J'ai également appris que les cycles de sommeil ne sont pas les mêmes selon l'âge de l'enfant, ça aide à comprendre pourquoi une sieste ne dure par exemple que 20 minutes chez les très petits !

 

Quant au doudou ou autre objet transitionnel, notre fille n'en a pas adopté avant 13 Mois. Maintenant elle y est très attachée. Elle a besoin de son doudou pour s'endormir et elle le sert très fort lors de ses micros-réveils.

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 10:39

J'ai assisté récemment à une conférence donnée par Patricia Spinelli à l'école Montessori de Lyon sur le thème : « l'enfant, un espoir et une promesse pour l'avenir ». J'ai beaucoup appris à cette occasion. 

 

Patricia Spinelli est directrice de l'Institut Supérieur Maria Montessori http://www.montessori-france.asso.fr

 

Du coup, à la maison, nous nous questionnons à présent sur ce que nous choisissons ou non de mettre en place. Nous ne sommes pas forcément en accord avec tout ce qui est suggéré. Intégrer cette pédagogie demande du temps, de la réflexion, de la théorie et de la pratique, de l'intuition...

 

Voici les notes que j'ai prises à l'occasion de cette conférence. J'ai fait ressortir ce qui me semble le plus intéressant :

 

La pédagogie Montessori a deux grands objectifs, à savoir :

  • d'une part développer le potentiel de l'enfant, c'est à dire lui permettre de se réaliser. Il est le seul à pouvoir faire ce travail,
  • et d'autre part développer l'humanité toute entière.

 

 

Maria Montessori définit trois organes de la construction de la vie psychique de l'enfant :

   

  • la RELATION (le lien à l'autre, la rencontre avec un autre être humain)
  • le MOUVEMENT
  • le LANGAGE

 

On pourait ajouter un quatrième point : l'ATTITUDE DE L'ADULTE, où la possibilité et la qualité d'indépendance que l'enfant peut trouver dans son environnement.

 

Les différentes ETAPES par ÂGE

 

  • Au cours des six premières années,l'enfant enfant construit sa capacité à une pensée autonome.
  • Les deux premiers mois de sa vie, l'enfant constitue sa confiance dans l'environnement. Il ne va pas pouvoir se construire sans cette confiance. Dès son arrivée au monde, l'enfant n'entend plus le coeur de sa mère battre, il découvre la sensation de froid, de faim, c'est un grand vide source de peur... Si l'environnement dans lequel il arrive ne répond pas immédiatement à ses besoins fondamentaux, alors l'enfant sera en difficulté. Il faut donc recrééer un utérus extérieur pour apaiser la sensation de l'inconnu.
  • A la fin des deux premiers mois (ceci un âge théorique) l'enfant commence à relever la tête, le larynx descend, il commence à pouvoir vocalier : le mouvement et le langage sont en marche !
  • Autour d'un an (c'est encore un âge théorique), l'enfant développe la préhension (pouce – index), la marche et le premier mot intentionnel.
  • Avant 3 ans, il faut aider l'enfant à être et à faire pour qu'il puisse faire par lui-même et avoir une pensée.
  • Entre 3 et 6 ans, l'enfant acquiert l'autonomie. Il est alors capable de faire par lui-même. L'adulte se retire et reste dans l'observation et dans la présentation des objets.

 

L'ATTENTE

Plus l'enfant grandit, moins on va répondre immédiatement à ses besoins fondamentaux. Car il devient capable d'habiter l'attente et commence à développer une pensée durant cette attente. C'est un moment constructif de sa personnalité.

 

LA CONCENTRATION

La capacité de concentration de l'enfant sur une tâche existe dès la naissance. De nature un enfant est concentré ! Un bébé ne fait jamais 'rien'. Il est en effet toujours en action. Il est toujours concentré sur quelque chose. Avant d'interrompre cette concentration, l'adulte doit se placer du point de vue de l'enfant. Il faut pour cela capter son attention avant d'intervenir auprès de lui et accompagner le geste de la parole, afin qu'il puisse intérioriser ce qu'il va se passer pour lui.

 

On constate que dans l'éducation 'classique ', l'adulte prend peu le temps de regarder, d'observer l'enfant. On passe en effet notre temps à casser l'attention des enfants. Il ne faut pas ensuite s'étonner que les enfants papillonnent, s'éparpillent. Quand l'enfant est plus grand, on entend souvent dire : « il n'arrive pas à se concentrer ».

 

Un exemple flagrant : une voisine rencontre une maman et son bébé dans la rue. La voisine va attirer l'attention du bébé, attendre un sourire de sa part. Dès que l'enfant lui sourit, elle va alors revenir à sa discussion avec la maman et laisser le bébé dans le vide alors même qu'il avait commencé à se concentrer et à établir une communication avec cet adulte.

 

Pour éviter cela, il faut laisser l'enfant aller au bout de sa phase de communication. C'est à lui de choisir quand est ce qu'il arrête cet échange. Il faut pour cela prendre le temps d'observer ses cycles de concentration, afin de ne pas les rompre trop brutalement.

 

L'OBSERVATION

La pédagogie Montessori implique beaucoup d'observation de l'enfant. Or on culpabilise souvent de prendre le temps d'observer, car on a l'impression de ne rien faire. Or ce temps d'observation quotidien est fondamental pour mieux comprendre son enfant, voir ce qu'il suggère. La confiance en soi de l'enfant va dépendre de la qualité du regard, de l'attention et du respect manifesté envers lui.

 

L'EFFORT MAXIMUM

Lorsque l'équilibre de l'enfant est bien en place (à partir de 18 mois) les enfants vont porter des objets bien trop lourds pour eux. Or souvent les adultes court-circuitent l'enfant en lui disant : « non, c'est trop lourd pour toi, laisse je vais t'aider ». Alors même qu'il faut lui permettre d'aller jusqu'au bout de son travail, l'encourager verbalement. L'enfant apprend ainsi la persévérance, il apprend à ne pas lâcher au moindre effort, tant sur le plan physique que psychologique. A l'école Montessori de Paris, les enfants ont à leur disposition de grands tabourets, des sacs de sable de 1,5kg, des bancs, des chaises qu'ils s'appliquent spontanément à transporter d'un point à l'autre de la pièce.

 

LA COLLABORATION

Jusqu'à l'âge théorique de 6 ans, l'enfant a besoin de faire avec l'adulte. A la maison, on peut le solliciter régulièrement sur les tâches que l'on réalise en lui disant : « là j'ai besoin de toi, tu veux m'aider ? ». Il faut alors oublier l'efficacité. C'est l'activité de l'enfant qui est à privilégier. On va passer l'aspirateur pour que l'enfant passe l'aspirateur et pas pour que ça soit propre ! Il est bien entendu qu'un principe de réalité s'impose, à savoir que l'on ne peut pas tout faire avec ses enfants à la maison, il faut alors privilégier des temps dédiés à la collaboration.

 

La collaboration permet à l'enfant de construire son autonomie. Il met à l'intérieur de lui la satisfaction d'avoir fait avec l'adulte. Notons quand même qu'un enfant peut ne pas vouloir faire une activité simplement parqu'il n'y trouve pas d'intérêt. C'est important de sentir l'enfant vivant. Ses intérêts ne sont pas toujours ceux que l'on attend.

 

Cette collaboration est valable jusqu'à 6 ans, après l'enfant ne veut plus collaborer. Dans l'éducation classique, on dit aux plus petits enfants « non laisse je vais le faire, tu es trop petit» et au plus grands « mais pourquoi tu ne veux pas m'aider ? »... peut-être que l'on ne les a pas laisssés collaborer au moment où ils souhaitaient le faire, il est donc plus difficile de l'obtenir plus tard !

 

LES OBJETS.

Les objets ne sont pas suffisants en eux-même, il faut les humaniser. Tout objet est culturel, car c'est l'Homme qui l'a construit au sein de sa société. Pour Maria Montessori, humaniser un enfant c'est lui permettre d'accède à la culture. L'humanité se construit par la culture. La culture ça se transmet, on ne peut l'acquérir seul. L'action et la pensée s'étayent sur l'action de l'autre. Chaque humain ne ré-invente pas tout, on se situe dans une chaîne. Dans cette logique, il faut donc introduire, présenter, offrir l'objet à l'enfant, c'est un moment de transmission. Dans la pédagogie Montessori, le pédagogue présente le matériel à l'enfant. Plus l'enfant va grandir, plus le matériel va être technique, plus les présentations vont être sophistiquées.

 

Cette présentation, lorsque qu'elle concerne une action de la vie pratique, va être faite une seule fois, dans un geste épuré pour que l'enfant puisse le capter. L'adulte parle avant mais pas pendant la présentation, sinon l'enfant va porter son attention sur l'adulte et pas sur le geste, il ne sera donc pas concentré. Une fois la présentation réalisée, l'adulte ne doit pas être dans l'attente que l'enfant reproduise ce geste immédiatement, ça peut mettre du temps. A ce sujet, une étude scientifique à mise en évidence les 'neurones miroirs'. Les zones neuronales activées chez un adulte qui agit, et chez un enfant qui observe l'adulte en train d'agir, sont les mêmes zones, il y a empathie.

 

La présentation d'un matériel sensoriel est plus délicate. Faire éprouver à un enfant les variations de longueur, de couleur, de poids, de son est plus subtile.

 

Notons également que dans la pédagogie Montessori, les objets ont tous un but défini et sont utilisés pour leur qualité. Le matériel va donc servir, par exemple, à la coordination oeil-main, à se préparer à manger (couper, tartiner, verser de l'eau, écaler un oeuf, faire du pain...), à laver la table, à passer le balais et même à repasser avec un vrai fer à repasser qui chauffe ! De même une chaise sert à s'assoir, un table à manger, à travailler, des ciseaux à découper... Il s'agit d'apprendre la vie réelle pour développer l'autonomie de l'enfant. Il sera ensuite capable de composer et de créer à sa guise une fois cette autonomie acquise.

 

L'IMAGINAIRE

Quant on parle de matériel, on ne parle pas de jouet. Il n'y a en effet aucun jouet dans une école Montessori. L'objet qui est proposé aux enfants a toujours un but défini. De même, dans une école Montessori, on ne trouve que des livres qui traitent de la réalité, car il faut d'abord construire le réel chez l'enfant pour qu'il se constitue une représentation du monde qui soit réelle. Les livres vont donc parler de leur quotidien : 'je vais au square, au bain...'. Ce qui compte avant 6 ans c'est l'orde, le mouvement, le langage et sensoriel. Dans la pédagogie Montessori, il n'est donc pas question d'intégrer le virtuel (nouvelles technologies, tv). Il est dit que dans notre société, plus on va vers le virtuel, plus on va devoir revenir au sensoriel sur la tranche d'âge 0-6 ans. Ce n'est qu'après, entre 6 et 9 ans, que les enfants vont vers l'imaginaire.

 

LES ACTIVITES ARTISTIQUES

Il s'agit toujours de préparer l'enfant à faire sa propre synthèse. Le matériel va donc lui permettre de maîtriser les formes, les sons, les gradations, les encastrements géométriques, les dessins de forme... c'est l'enfant ensuite qui fera sa musique, son dessin... A noter, dans une école Montessori sur une classe d'âge 3-6 ans, la musique peut aller de la mise par paires de sons identiques, à l'écriture de la musique.

 

LA NORMALISTATION

Selon Maria Montessori, les enfants vont dès leur naissance mettre leur énergie à lutter contre leur environnement. Ils sont en effet sans cesse entraver dans leur développement, notamment dans leurs mouvements, dans leur langage (lit barreaux, tétine, cozy, ne fait pas ça, ne dit pas ça...) Si ces entraves sont trop prégnantes, l'enfant peut alors développer des stratégies pour les dévier. La pédagogie Montessoir va avoir pour but d'aider l'enfant à lâcher ses peurs pour qu'il sorte de ses stratégies de défense.

 

LES INTERDITS

Tout groupe social a des interdits, dans une école Montessori, il y a aussi des interdits. Mais les règles il n'en faut pas trop, sinon l'enfant développe des stratégies pour les dévier. Les règles fondamentales vont concerner le respect de l'autre et le respect du travail de l'autre. Pour exemple : l'adulte peut intervenir s'il estime qu'un enfant a une emprise sur un autre enfant, où qu'un plus petit s'accroche trop à un plus grand. L'observation va donc permettre de déterminer s'il y a ou non emprise.

 

LE NON

L'enfant n'aime pas le vide. Eviter de dire trop dire « non ... », mais plutôt lui dire ce qu'il peut faire. Cette approche permet de ne pas créer de rapport de force. Il s'agit d'exprimer positivement les choses de façon à l'aider à construire sa confiance en soi.

 

L'EVALUTATION de l'enfant. L'adulte n'a pas à évaluer ce que fait l'enfant. La récompense c'est le travail, ce n'est pas l'évaluation. Dans cet esprit, lorsqu'un enfant demande à un adulte d'évaluer son travail « est ce que j'ai bien lu ? », l'adulte doit lui renvoyer la question « et toi, est ce que tu es content, car c'est ça qui est important, moi je serai content quand tu seras content de ce que tu as fait ». Ce qui ne signifie pas que l'adulte ne prend pas en compte le travail. Il faut en effet valoriser l'effort de l'enfant mais pas le travail. Il s'agit de lui montrer qu'il travaille pour lui même et par pour l'adulte. lorsqu'il a compris ça, c'est gagné !

 

MISE EN PLACE A LA MAISON

Si l'on souhaite mettre en place des principes Montessori à la maison, il n'est absolument pas question de le faire d'un bloc, ce serait une catastrophe ! Il faut avant tout que l'adulte reste lui-même et en accord avec lui-même. La pédagogie Montessori doit en effet être intériorisée, il faut lâcher beaucoup de choses, faire un grand travail sur soi-même d'ouverture à l'autre et ce n'est jamais fini ! La grande ligne de cette pédagogie est d'observer son enfant, d'essayer de le suivre pour voir ce qu'il suggère.

 

BIBLIOGRAPHIE 

La conférencière a écrit un ouvrage que je trouve très intéressant et clair :

 

Patricia SPINELLI, Karen BENCHETRIT, Un autre regard sur l'enfant – de la naissance à six ans – Montessori pour les parents et les éducateurs, édition DDB, 2010, ISBN : 978-2-220-06025-5

 

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D'autres conférences sont prévues au cours de l'année 2011 -  voir article : Montessori : cycle de conférences

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 11:51

J'ai souhaité creuser un peu la question de la bibliographie sur l'approche Pikler Loczy suite à au premier article posté sur le blog Pikler Lóczy : première approche.

 

J'ai donc interrogé le Guichet du Savoir de la bibliothèque municipale de Lyon. Vous connaissez ?

 

Ce sont des bibliothécaires qui répondent en ligne et dans les 72 heures à des questions posées par le grand public.

 

Leur réponse est intéressante. Ils font aparaitre des documents dont je n'avais pas connaisssance. Voici le copier-coller de leur message :


"Bonjour,

Emmi Pikler (1902-1984), pédiatre hongroise invente une nouvelle méthode qu’elle applique rue Loczy à Budapest dès 1946. Cette méthode privilégie l’activité autonome dont le but est de « laisser l’enfant dans des situations qu’il peut modifier lui-même ». Elle a contribué à mettre en évidence la part active que prend l'enfant dans son propre développement, à condition d'être entouré d'une sécurité affective et environnementale maximum.

Peu d’ouvrages ont été édités sur cette pédiatre ou sur son enseignement , toutefois vous pouvez retrouver à la Bibliothèque de Lyon les ouvrages suivants :


Se mouvoir en liberté dès le premier âge par le Dr Emmi Pikler.

Les enfants de la colline aux roses: Loczy, une maison pour grandir par bernard martino.

retrouvez également les articles suivants sur le sujet :

Loczy, une maison pour grandir Loczy, par le Pr Dominique Cupa in. le carnet psy 2001.

A propos d'une expérience de subsitut maternel à Loczy à Budapest
par Anna Rardos in. Revue spirale 2002-1 p.85.


Par ailleurs voici une bibliographie provenant de l'Association Pikler Loczy abordant les thèmes du travail d’Emmi Pikler."

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 14:18

 

L'école Montessori de Lyon organise un cycle de conférences sur l'année 2010-2011 : 


Les fondements de la pédagogie Montessori - Francoise Neri
MARDI 05 OCTOBRE 2010 - 20H30

L'enfant : "Un espoir et une promesse pour l'avenir" - Patricia Spinelli
MARDI 09 NOVEMBRE 2010 - 20H30


L'éducateur, ou comment guider l'enfant sur le chemin de la liberté - Solveig Henneguier
MARDI 11 JANVIER 2011 - 20H30


L'environnement préparé, ou "Aide moi à faire par moi même" - Christian Maréchal
MARDI 15 FEVRIER 2011 - 20H30


Les aides au développement, ou "Comment trouver le chemin de la concentration" - Natalie
Justine
MARDI 22 MARS 2011 - 20H30


L'observation, ou "Du tourment au trésor" - Isabelle Séchaud
MARDI 05 AVRIL 2011 - 20H30

 

 

Tarifs :
- 15 € la conférence,
- 80 € le cycle des 6 conférences.
Inscriptions et réservations conseillées
Tarifs étudiants :
- 10 € la conférence,
- 60 € le cycle des 6 conférences.

 

Téléphone  : 04 78 24 51 32 

Adresse : 8 rue Barbier - 69006 Lyon

Pour voir le programme cliquer ici : link

Le site internet : http://www.montessori-lyon.com

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 11:01

Une brève présentation des idées Pikler Lóczy avant d'aborder nos pratiques à la maison :  

 

C'est une pédiatre hongroise Emmi Pikler qui a développé cette approche dans les années 1950 et qui a fondé à Budapest un institut Lockzy (rue Lóczy), où sont accueillis des enfants privés très tôt de leur famille.

 

L'approche Pikler Lóczy c'est avant tout « avoir confiance dans la capacité de développement de son enfant » et cela dès la prime enfance. Ce qui consiste à ne « jamais placer l'enfant dans une posture qu'il n'est pas encore capable de prendre ou d'abandonner seul ».


L'enfant qui suit son rythme propre et fait ses propres expériences, est capable de mieux apprendre à s'asseoir, se mettre debout, marcher, jouer, parler, réfléchir, etc. que celui que l'on incite à atteindre les différents stades de développement que les adultes estiment correspondre à son âge.


Cette approche doit être accompagnée d'un contexte de vie permettant la sérénité et l'harmonie, c'est à dire notamment :

  • respecter le rythme de sommeil et d'éveil

  • respecter l'appétit de l'enfant

  • ne pas se presser afin de pouvoir observer et prendre en considération les besoins et les réactions de l'enfant, même si sa participation aux soins ralentit les opérations.

 

A la maison voilà comme nous avons procédé :


Depuis la naissance de notre fille, nous avons tenté par nous-même (c'est à dire sans grand professionnalisme) d'appliquer les points les plus élémentaires de cette approche, qui nous semblaient respecteux de l'enfant. Voici ce que nous avons pu mettre en place :

 

Quant elle était toute petite :

  • nous l'avons laissée sur le dos tant qu'elle n'était pas capable de se retourner d'elle-même sur le ventre

  • nous ne l'avons pas mise en position assise même avec un coussin en support

  • nous ne l'avons pas placée dans un relax ou cosy

Et encore à présent :

  • nous la couchons seulement si elle manifeste des signes de fatigue

  • nous ne la réveillons pas

  • nous la laissons libre de manger ou non ce que nous lui proposons

  • nous lui permettons de se nourrir elle-même avec les mains où avec son couvert et cela même si elle en met de partout

  • nous nommons tous les gestes que nous faisons à son égard lors des soins que nous lui apportons (je vais enlever ton pull, te mettre ta couche...)
  • enfin nous ne l'aidons pas à se dresser et ne l'accompagnons pas à la marche

 

Ce que nous avons constaté récemment et qui nous conforte dans notre approche, c'est lorsque notre fille s'est dressée seule sans appui pour la première fois. On a vu dans ses yeux une grande fierté. Elle découvrait par elle-même cette posture qu'elle n'avait jamais expériementée ! De même nous constatons, qu'elle chute très peu car elle ne fait que ce qu'elle sait faire. Enfin nous sommes ravis de ne pas avoir à accompagner à la marche notre enfant pendant des heures autour de l'appartement où dans les parcs !

 

Ce qui nous intéresse surtout à travers Pikler Lóczy c'est de guider notre fille vers l'autonomie, c'est à dire la faculté à agir par elle-même, mais pas seulement...

 

Nous pensons que par cette approche nous l'aidons à écouter les besoins naturels de son corps, c'est à dire à rester en connexion avec sa faim, son sommeil et à ne pas aller au-delà de ses limites sur le plan de la mobilité. Bref on lui apprend à s'écouter !

 

Nous trouvons également beaucoup de plaisir à prendre le temps de l'observer. C'est elle qui nous montre les acquisitions qu'elle a faites récemment et que nous nous tentons de prendre en compte. Elle nous a par exemple fait savoir qu'elle sait quitter ses chaussettes. Nous ne lui enlevons donc plus ses chaussettes, on la laisse faire, même si ça prend tu temps !


Cependant nous n'appliquons pas à la lettre l'approche Pikler Lóczy, notamment sur la question du portage. Nous avons en effet toujours porté notre fille à la verticale (écharpe, manduka), alors qu'une position à l'horizontale reste recommandée tant que l'enfant ne sait pas s'assoir. Il y a sans doute encore pleins de points dont nous n'avons pas connaissance, où que nous n'avons pas pu systématiquement mettre en place.

 

Comment faire le lien entre le mode de garde et la maison ?

Il se trouve que nous avons obtenu une place dans une crèche associative qui applique ces idées. Et par hasard c'est la structure la plus proche de chez nous (non, nous n'avons pas choisi la localisation de notre logement en fonction de cette crèche !) La question de la cohérence entre la crèche et la maison ne se pose donc pas !

 

La suite logique...

Dans une suite qui nous semble logique, nous commençons tout doucement à appliquer à la maison quelques principes de la pédagogie Montessori, selon laquelle il faut aider l'enfant à faire par lui-même...

 

Si vous souhaitez creuser le sujet Pikler Lóczy, voici quelques sources d'informations. Notons quand même que nous n'avons pas trouvé de supports adaptés au parents. Ceux que nous avons eu entre les mains s'adressent à des professionnels travaillant en institution. Pas toujous évident de s'informer !


Voici ce que l'on peu recommander :

* Le site en français http://www.pikler.fr/

* et l'ouvrage présenté ci-dessous qui présente le quotidien de professionnels au sein de l'institut Loczy.  Bien pour comprendre l'approche globale. 

 

DAVID Myriam, APPELL Geneviève, PIKLER Emmi (préfacier), GOLSE, Bernard (préfacier), Loczy ou le maternage insolite, edition Erès, collection Mille et un bébé, 2008, 262p,  ISBN 978-2-7492-088-6

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 12:17

"Les enfants sont capables de communiquer par gestes bien avant de pouvoir le faire oralement. L'utilisation des signes de la langue des signes permet aux enfants “préverbaux” de disposer rapidement d'un large vocabulaire pour s'exprimer et être mieux compris de leur entourage en attendant que la parole se mette en place" Nathanaëlle Bouhier-Charles et Monica Companys, créatrices du concept.

 


De puis que notre fille est toute petite, nous signons quelques actes, sentiments et objets de la vie quotidienne. Nous ne connaissions absolument pas la langue des signes avant et nous n'avons pas l'intention pour l'instant de l'apprendre. Nous mettons simplement en place quelques mots courants qui permettront à notre enfant d'échanger et donc de tendre vers l'autonomie.

 

 

Pour nous guider, nous avons trouvé ce livre que nous avons toujours à portée de main pour vérifier ou apprendre un terme. Il est cher (autour de 30 euros), mais très bien conçu.

 

MONICA COMPANYS, BOUHIER-CHARLES Nathanaëlle, Signe avec moi – la langue gestuelle des sourds à la portée de tous les bébés, Edition Monica Companys, 2005, 120p, ISBN 2464 2-912998-22-0

 


9782912998224

 

 

Pour l'instant, je ne peux pas encore dire comment notre fille reçoit cette forme de communication. Ce n'est en effet que très récemment (12 mois) qu'elle a commencé à reproduire quelques signes à savoir "encore" et "merci". C'est sans compter "au revoir" dont elle use systématiquement depuis déjà quelques mois.

 


Mais au point où l'on en est, je peux écrire que le fait de signer m'a déjà apporté, car signer c'est :

 

- s'exprimer de manière plus imagée et spontanée. J'ai l'impression de parler d'avantage avec mon coeur et d'inscrire sur mon visage les émotions que je signe. Je marque donc plus mes sentiments par ce langage.


- utiliser d'autres sens pour communiquer, notamment la vue et le toucher. Ca demande à l'enfant et aux parents de beaucoup s'observer et de toucher son corps. 


-  développer une autre forme de mémoire. Les signes sont souvent intuitifs mais pas toujours. Personnellement c'est une forme de mémoire que j'ai très peu développée jusqu'à présent et c'est rigolo de voir qu'au fur et à mesure j'intègre plus vite les signes 

 

 

Quant au rythme d'introduction des signes, je crois que chacun fait comme il veut. Soit on commence avec 2-3 signes, soit au contraire on introduit beaucoup de signes dès le début.

 

De notre côté nous avons commencé avec 3 grands basics : "caca", "pipi", "téter". Puis nous avons introduit "manger", "boire", "faim", "dormir", "encore", "terminé", "bon", "froid", "chaud", , "rassasié", "triste", "joyeux", "fatigué", "musique", "danser", "bain", "revenir" mais aussi quelques animaux de la ferme "vache", "chat", "chien"... bref je ne vais pas tout passer, c'est juste pour donner une idée.

 

 

Bref je vous en dirai plus dans quelques temps quant au répondant de notre enfant en langage des signes ! 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 15:31

Elle n'avait que quelques semaines et un grand besoin de proximité. Les pleurs du soirs étaient difficiles. Elle ne s'endormait que sur nous ou au sein.

 

Nous avons alors commencé le portage en écharpe, ce qui nous a beaucoup aidés (elle et nous !).

 

Nous nous sommes d'abord exercés face aux videos de Daily motion pour apprendre le noeud « simple croisé », pour finalement suivre un cours et apprendre le « double croisé ».

 

Bon en fin de compte le « simple croisé » est celui qui nous convient le mieux.

L'avantage que je vois au « double croisé » est que l'on n'est pas systématiquement obligé de refaire le noeud. On peut sortir et remettre le bébé en gardant l'écharpe, mais je ne le trouve pas assez physiologique.

Quant au noeud Kangourou, nous ne l'avons jamais essayé mais il semble très adapté aux nourrissons.

 

D'après moi, on ne dit pas assez que tout noeud d'écharpe doit être fait physiologiquement adapté. C'est à dire que les cuisses doivent être bien prises et maintenues. Façon grenouille kroaa.. ! Il faut donc être vigileant à ce que l'enfant soit bien centré et qu'il ne repose pas sur un seul point du bassin mais sur l'ensemble des deux cuisses et du bassin. C'est ce qui fait l'énorme différence avec les porte-bébés classiques !

 

Nous utilisons aussi beaucoup le porte bébé de la marque Manduka qui est conçu selon la même idée. Ce manduca se porte devant ou derrière et est adapté pour les nourrissons (un rabat intérieur permet de les surelever) et les enfants jusqu'à environ 20 kg. Notre fille pèse aujourd'hui 9,5kg et nous l'utilisons encore volontiers devant et dans le dos sans problème. Il coûte environ 100 euros. Lorsque nous sommes en week-end, rando, voyage, nous préférons le Manduca à l'écharpe, car plus simple et rapide à faire et défaire. Le manduka est aussi à nos yeux une bonne alternative à l'écharpe lorsqu'il fait bien chaud l'été. Par contre l'écharpe reste pour nous privilégiée en hiver et en ville.

 

Voici les sites repérés autour du portage :

http://lespetitsportes.wordpress.com/

http://larbreabebes.free.fr/

http://www.ptitouistiti.com/portage.htm

http://www.ptitouistiti.com/

http://lespetitsportes.wordpress.com/

http://www.peau-a-peau.be/

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  • : Intrinsek, pour créer du lien entre les enfants, les parents et le grand monde...
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